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  • Un Concert d'histoires à découvrir

    de 1h à 4h d'histoires incroyables

     

    Adaptation moderne (version grand public d'1h20, et en 3 parties pour la version intégrale de 4h) de ce qui est certainement le plus ancien et célèbre recueil de contes indiens (les Vetala-pancavimsatika), Le Roi et le Cadavre est un spectacle où le conteur et les musiciens nous font entendre le souffle d'une lointaine tradition étonnamment contemporaine.


    La prochaine nuit de nouvelle lune, quand le feu s'allume et quand le bruit fuit la faible prière qu'un enfant murmure : viens me retrouver dans le cimetière !



    Un véritable coup de coeur (...) magnifiquement raconté et musicalisé. La Nouvelle République


    Transformer la voix en un chant pour que le flot de paroles devienne une véritable chanson. La Voix du Nord

     


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    C'est l'histoire d'un grand roi nommé Trivikramasena, des épreuves qu'il affronte une nuit durant dans un cimetière, un cadavre sur le dos... Cette dépouille de pendu est habitée par un esprit, le Vétala, qui soumet le roi à vingt-quatre énigmes. Si sa réponse n'est pas juste, sa tête explosera...

    Cette histoire faite d'histoires est tirée d'un recueil de contes indien, sans doute l'un des plus anciens de l'humanité. Adapté de traductions du texte original en sanscrit, le texte d'Emmanuel de Lattre est une véritable écriture pour la scène : rythmes, métrique, sons, musique des mots, le résultat tient de l'orfèvrerie. Un travail d'art qui n'est pas destiné aux riches oreilles ou aux esprits baignés de culture mais à tous et à chacun selon son âge ou son histoire.

    Accessible et directement compréhensible, la langue marie l'écrit et l'oral dans une fusion sensible et dynamique.

    Le conteur en est habité et la partage avec force. Cette langue est musique et converse avec les tablâ de Mathias Labbé et le violoncelle d'Audrey Castagné. Ils se font tour à tour enlumineurs, personnages, inventeurs d'atmosphères, de mystères ou aiguillons de l'histoire ces musiciens...

     

    Les énigmes ? A vous de les résoudre. Egaler un grand roi, défier un vétala dans ces épreuves universelles, intemporelles, qui questionnent notre humanité même... voilà ce qui vous attend.

    Revue PARTENAIRE, déc07 - François Dobrinsky


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  • L'origine

    'Un mendiant fit un cadeau au roi: un simple fruit,
    un don de la nature !'

     

     

    Le Roi et le Cadavre est l'adaptation contemporaine de ce qui est certainement le plus ancien recueil de contes de l'humanité et le plus fameux de la tradition indienne : les Vetala-pançavimsatika.

    Ce récit rapporte la redoutable quête, la série d'épreuves d'ordre initiatique dont triomphe le vaillantroi Trivikramasena. En effet, il doit porter sur son dos, pendant toute une nuit, un cadavre au milieu d'un cimetière. Ce cadavre est habité par un esprit, le Vétala qui imposera au roi de résoudre 24 énigmes différentes, le menaçant de lui faire exploser la tête en éclats à chaque faux pas, avant de l'aider à sortir de ce piège infernal.

    Pendant le spectacle, le public est lui aussi invité à répondre aux énigmes.

    Ces histoires, palpitantes et surprenantes, nous interrogent directement sur ce qui constitue notre condition humaine. Elles sont teintées d'une certaine ironie, parfois assez grinçante. Et c'est justement ce qui leur donne un caractère vraiment divertissant, et leur assure une éternelle jeunesse.

    Plus d'un thème se retrouvent d'ailleurs dans Les Mille et Une Nuits, le Décaméron, chez Andersen ou Thomas Mann, et plus généralement dans les littératures d'Orient et d'Occident, à tel point que l'on peut présupposer la présence d'un cycle oral populaire fort ancien trouvant son origine dans de profondes racines communautaires.Ces éléments tendent à conférer aux énigmes du Vétala unedimension intemporelle et universelle.

     


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    Extraits du texte


    Le mendiant au roi Trivikramasena :

    J'ai besoin de toi pour un rituel / un rite irréel, véritable exploit ! / J'ai besoin d'un roi au pas assuré, / qui peut endurer, sans aucun émoi, / de porter un poids lourd et démesuré, / inaccessible et au loin je le vois / non sans désarroi, depuis des années, / prêt à tout donner pour qu'il soit à moi. / Ce sera pour toi une bagatelle. / Ton bagou est tel ! Tu es si adroit ! / Ton parler est droit, rien ne t'ensorcelle ! / Jamais ne chancelle ! Jamais ne larmoie ! /

    La prochaine nuit de nouvelle lune, quand le feu s'allume et quand le bruit fuit la faible prière qu'un enfant murmure : viens me retrouver dans le cimetière !

    Le roi accepte sans hésitation de se rendre seul dans le cimetière et de transporter, et de ramener ce poids lourd et démesuré (...)

    Et quand cette nuit complètement noire descend sur la ville son manteau de suie, le roi marche seul vers le cimetière (...)

    Il est aux portes de la mort. L'enfer l'enferme au-dedans de sa propre peur (...)

    Il avance encore sur l'herbe assombrie contre la terreur qui partout gémit (...)

    Alors que le roi porte son fardeau sur ce sentier fait de cendres et de sang, un sinistre silence l'environne (...), le vétala rit:

    Je vais te raconter une histoire incroyable et jamais résolue:

     

    Par une nuit de nouvelle lune, dans ce cimetière silencieux, sous l'arbre même où j'étais pendu, un ermite méditait.

    Assis sous la même branche d'arbre, il est là, il médite et il prie. Quand soudain, déchirant le silence, un sombre bruit retentit.

    Il s'éveille et ouvre grand les yeux. Il explore tout autour de lui, cherche à percer même le noir : D'où a pu venir ce bruit?

    Un sinistre silence l'environne. On n'entend que le souffle du vent... Sous les feuilles de l'arbre d'en face, un jeune homme est étendu...

    Un jeune homme étendu devant à lui! Il gît là, inconscient comme mort! Il a une corde au cou.

    Le vieil homme se lève et s'en va, va porter secours à ce jeune homme. Il le fait revenir à la vie et l'emmène dans son abri.

    Il n'aurait jamais du faire cela...

     

     

    La route est longue et la nuit n'est pas finie, Trivikramasena. Je vais continuer à te distraire, en te contant une autre histoire:

    Il y a dans un manuscrit
    Une histoire vraie et en sanskrit
    D'une amitié particulière:
    Celle d'amis complémentaires!

    Le premier était la patrie
    Des belles idées, des théories.
    Une tête bien aguerrie
    Aux plus subtils jeux de l'esprit.

    Le deuxième était locataire
    D'un corps parfait, belle matière!
    Une vraie machine guerre
    Faite pour les travaux de terre.

    Ils étaient vraiment comme frères.
    Jamais aucune tricherie
    Pas de parole mensongère
    Dans cette camaraderie!

    Un jour...

     

    Nous ne sommes pas encore au bout de notre route, Trivikramasena, écoute encore ce rêve :

    Il s'est rêvé roi de Bénarès. Et il faisait frémir ses ennemis de peur et les filles d'envie. Il avait chassé ses ennemis hors des frontières. Mais ses succès guerriers n'étaient rien à côté de ce que sa beauté faisait comme ravage... Il passait plus de temps avec ses courtisanes qu'à la salle d'audience ou en affaires d'états (...)

    Maie un jour, il s'engage, il s'en va, va pousser par l'amour jusqu'au bout de la terre, jusqu'au soleil levant. Il affrete un navire et va en pleine mer, jusqu'au coeur du mystère, au creux de l'océan... 

    Ses rameaux sont faits d'or et ses feuilles en diamant recouvrent des fruits faits d'un corail éclatant (...) 

    Ils se reconnaissent et ils se sont toujours aimés. Leur regard se retiennent arrimés à leur âme (...) 

    Ses cheveux sont faits d'or et ses yeux en diamant éclairent son visage, son sourire éclatant...


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